La Tour
Dans cette tour froide et grise
Règnent ceux que je méprise
Hypocrisie et Arrivisme sont leur dieux
Le malheur d'autrui les rend heureux
Leur regard vide est le reflet de leur âmes
Et tandis que mes yeux connaissent les larmes
Eux jouissent d'une douce quiétude
Car leur bêtise les éloigne de toutes inquiétudes
Chaque matin ce monstre de pierre m'ingère
Dans son ventre nulle lumière
Son suc gastrique s'appelle idiotie
Et je suis déjà presque anéanti
Mon Dieu ! Pourquoi m'as tu abandonné ?
En haut de ce Golgotta de briques
Nul n'entend mes suppliques
Car je n'ai aucun apôtre pour me pleurer